Concrétisation éthérée de l'idée primordiale
Après avoir défini l'idée primordiale, les visages et les corps ainsi que les attitudes gestuelles apparaissent dans ma tête sous une forme plus ou moins éthérée : comme des vibrations en gestation de formes visibles intérieurement. Ces formes deviennent progressivement plus nettes, plus stables et surtout pleines de vie. A ce stade, mes modèles demeurent dans ma tête. Ils expriment parfaitement l'idée primordiale que j'ai définie. Il me suffit de fermer les yeux pour les regarder.
Chacun ou chacune peut devenir un modèle comme source d'inspiration. L'inspiration peut naître d'un bref instant de présence avec n'importe qui de dimension humaine. Par exemple, une femme bien en chair peut irradier la sensualité dans un regard, dans un geste ou encore dans un sourire, beaucoup plus qu'une femme « plastiquement » bien faite comme on dit.
Regardez La Joconde et son sourire délicatement posé sur un visage bien plein. Il irradie la sensualité dans la plénitude.
L'idée primordiale, une fois définie mentalement, s'est plus ou moins éloignée de l'instant d'inspiration. Elle prend ensuite un bain dans une source à l'intérieur de moi-même, mais qui n'est pas moi-même. Lorsqu'elle sort de l'eau de ce bain, elle irradie dans toute sa splendeur une idée primordiale qui ne m'appartient plus. Elle apparaît alors comme dénudée des vêtements de mes propres émotions humaines, comme venue d'ailleurs : de l'intemporel.
Notez bien Ceci n'est pas une description de théoricien de l'art.
suite des commentaires sur l'Art par JP Floch => => Votre talent naturel
Première mise en ligne : 2005
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Chacun ou chacune peut devenir un modèle comme source d'inspiration. L'inspiration peut naître d'un bref instant de présence avec n'importe qui de dimension humaine. Par exemple, une femme bien en chair peut irradier la sensualité dans un regard, dans un geste ou encore dans un sourire, beaucoup plus qu'une femme « plastiquement » bien faite comme on dit.
Regardez La Joconde et son sourire délicatement posé sur un visage bien plein. Il irradie la sensualité dans la plénitude.
L'idée primordiale, une fois définie mentalement, s'est plus ou moins éloignée de l'instant d'inspiration. Elle prend ensuite un bain dans une source à l'intérieur de moi-même, mais qui n'est pas moi-même. Lorsqu'elle sort de l'eau de ce bain, elle irradie dans toute sa splendeur une idée primordiale qui ne m'appartient plus. Elle apparaît alors comme dénudée des vêtements de mes propres émotions humaines, comme venue d'ailleurs : de l'intemporel.
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