

Jean-Paul Floch, sculpteur bronze
Autodidacte, au parcours très atypique, Jean-Paul Floch sculpte le corps humain selon sa connaissance vivante de ses secrets, et sans avoir recours à des modèles.
Né le 20 octobre 1949 à Guer, en Bretagne, il apprend à créer dans la fabrique de jouets en bois de ses parents.
En effet, ses parents stimulent sa créativité en lui demandant d’imaginer des décorations pour les jouets qu’ils fabriquent.
Jean Paul a ainsi la grande joie de voir certaines de ses créations reproduites sur les jouets fabriqués et commercialisés par ses parents.
Son adolescence est rythmée par la musique et le hand-ball.
Les 3 frères se joignent à un groupe de musiciens et font des concerts de rock et de blues.
Passionné par le côté magique des « rebouteux de campagne », il entreprend des études de kinésithérapie qu’il finance en partie par la vente de sacs et de sabots en cuir qu’il fabrique et vend aux étudiantes.
Ses sacs ont du succès puisque chaque sac est personnalisé. C’est à ce moment-là également qu’il s’essaie à la sculpture sur bois.
En 1976, il rencontre un sculpteur corse, 1er prix de Rome, qui l’encourage fortement.
Toutefois, en 1977, il se consacre totalement à son métier de kinésithérapeute, et remet la sculpture à plus tard.
Son côté aventurier le pousse à partir de nombreuses fois en Inde où il fait des recherches sur les connaissances médicales de l’Inde ancestrale.
Il crée sa propre technique de thérapie manuelle, et en soulageant ses patients il se familiarise avec le corps humain qui lui révèle dans sa profondeur ce qui en fait l’expression apparente.
A force d’observation et de travail, il découvre comment la partie visible du corps humain se met en harmonie avec les organes, les muscles, les os et les tendons qu’on ne voit pas. Il constate que cette harmonisation répond à des lois et des phénomènes invisibles très précis.
Son expérience de thérapeute le motive pour reprendre la pratique de la sculpture en 2000.
Il donne alors naissance à des œuvres réalistes et pleines de vie.
L’œuvre, d’abord intériorisée, est modelée directement, et il l’explique de la façon suivante :
…« L’idée primordiale que je veux exprimer dans une sculpture prend naissance par inspiration dans ma tête.
Lorsque cette 4ème dimension devient précise et stable, le modèle apparaît spontanément, animé, et devant mes yeux si je ferme les yeux.Ce modèle est une énergie en gestation de forme visible intérieurement, et elle exprime parfaitement mon idée primordiale comme dénudée de mes propres émotions après avoir pris un bain dans une source qui n’est pas la mienne.
Cette 4ème dimension s’imprime dans la sculpture et remplit ainsi l’espace environnant de vibrations émanant de la forme matérialisée. »…
Jean Paul Floch décide donc de ne jamais déformer ni caricaturer le vêtement de l’âme qu’est le corps humain.
Sa première sculpture « Nostalgie », créée en Août 2000, est inspirée par un dessin de Michel Ange, et qui représente Cléopâtre.
En 2002, il se déclare sculpteur.
Il participe à plusieurs salons, notamment au carrousel du Louvre pour le Salon des Beaux-Arts de Paris de Décembre 2002 dont le thème était « l’Europe vue par les artistes ». Il présente « Harmonie », sculpture au symbolisme planétaire.
En 2003 il est dans les 10 sculpteurs sélectionnés pour le concours Jean Moulin.
Le jury a préféré choisir un sculpteur local pour ériger les 2 statues monumentales représentant Jean Moulin : une à Béziers, ville de sa naissance et la même à Caluire, ville de son arrestation.
Tout se passe très bien pour le sculpteur qui commence à vendre en 2004.
C’est à ce moment-là qu’une caisse sociale trafique un texte de Loi pour le tromper et lui ponctionner de très lourdes cotisations qu’il ne devait pas. La poursuite de la promotion de ses œuvres devient alors impossible faute de moyens financiers. Il fait tout de même confiance à cette caisse qui se dit « spécialisée dans le conseil et l’application des lois sociales ». Il ne réalise pas qu’il est abusé.
En Novembre 2007, il découvre la supercherie dont il est victime et se tourne donc vers la Justice.
La Justice passe sous silence le texte de Loi trafiqué et le déboute de ses demandes de remboursement des indus en lui infligeant en sus une amende de 2000 € à verser à la caisse sociale qui l’a abusé.
Jean-Paul Floch est donc victime d’un abus de droit flagrant puisque le juge refuse de reconnaître son statut social d’indépendant alors que le régime fiscal (validé par les impôts) l’impose. Ce juge outrepasse donc ses droits, ce qui rend le jugement inapplicable.
L’appel est impossible puisque l’artiste est mis à sec financièrement par un jugement qui permet à la caisse de garder de l’argent volé par abus de confiance (trafic d’une loi sociale pour en changer le sens). En 2008, une collaboration très prometteuse avec un décorateur californien devient en conséquence impossible, faute de moyens financiers.
En 2020, des faits nouveaux ont permis de rouvrir le dossier du tribunal.
Malgré la preuve que les 2 autres caisses sociales appliquaient la loi comptable sans détournement frauduleux, la décision de justice 2022 confirme l’abus de droit de 2008. Ce jugement sanctionne l’artiste de 1000 € supplémentaires pour avoir osé demander son dû !
Comme le 1er jugement, la décision 2022 est inapplicable parce qu’elle est contraire aux obligations comptables de la caisse sociale fautive.
La rareté de ses œuvres est la conséquence directe de la très lourde maltraitance par les administrations sociales et juridiques françaises.
Mise à jour le 10 juin 2022