Jean-Paul Floch, sculpteur bronze
Autodidacte au parcours très atypique, Jean-Paul Floch sculpte le corps humain selon sa connaissance vivante de ses secrets, et sans avoir besoin de modèles.
Né le 20 octobre 1949 à Guer, en Bretagne, il apprend à créer dans la fabrique de jouets en bois de ses parents. En effet, ses parents stimulent sa créativité en lui demandant d’imaginer des décorations pour les jouets qu’ils fabriquent. L’enfant a ainsi la grande joie de voir certaines de ses créations reproduites sur les jouets fabriqués et commercialisés par ses parents.
Son adolescence est rythmée par la musique et le hand-ball. Les 3 frères se joignent à un groupe de musiciens et font des concerts de rock et de blues. Plusieurs jours dans les années 1972/1973, le groupe partage la scène avec Daniel Balavoine qui prépare un enregistrement.
Passionné par le côté magique des « rebouteux de campagne », il entreprend des études de kinésithérapie qu’il finance en partie par la vente de sacs, sabots et tableaux en cuir qu’il fabrique. Les étudiantes achètent ses sacs parce que chaque sac est personnalisé. C’est à ce moment-là également qu’il s’essaie à la sculpture sur bois.
Fin 1976 il rencontre un sculpteur corse, 1er prix de Rome, qui l’encourage fortement.
Toutefois, en 1977, il se consacre totalement à son métier de kinésithérapeute, et remet la sculpture à plus tard.
Son côté aventurier le pousse à partir de nombreuses fois en Inde où il effectue des recherches sur les connaissances médicales de l’Inde ancestrale.
Il crée sa propre technique de thérapie manuelle, et en soulageant ses patients il se familiarise avec le corps humain qui lui révèle dans sa profondeur ce qui en fait l’expression apparente.
A force d’observation et de travail, il découvre comment la partie visible du corps humain se met en harmonie avec les organes, les muscles, les os et les tendons qu’on ne voit pas. Il constate que cette harmonisation répond à des lois et des phénomènes invisibles très précis.
Son expérience de thérapeute le motive pour reprendre la pratique de la sculpture en 2000.
Il donne alors naissance à des œuvres réalistes et pleines de vie. L’œuvre, d’abord intériorisée, est modelée directement, et il l’explique de la façon suivante :
…« L’idée primordiale que je veux exprimer dans une sculpture prend naissance par inspiration dans ma tête.
Lorsque cette 4ème dimension devient précise et stable, le modèle apparaît spontanément, animé, et devant mes yeux si je ferme les yeux.
Ce modèle est une énergie en gestation de forme visible intérieurement, et elle exprime parfaitement mon idée primordiale comme dénudée de mes propres émotions après avoir pris un bain dans une source qui n’est pas la mienne. Cette 4ème dimension s’imprime dans la sculpture et remplit ainsi l’espace environnant de vibrations émanant de la forme matérialisée. »
Jean Paul Floch décide donc de ne jamais déformer ni caricaturer le vêtement de l’âme qu’est le corps humain.
En Août 2000, il s’inspire d’un dessin de Michel-Ange représentant Cléopâtre pour créer sa première sculpture « Nostalgie ».
2002 : Il se déclare aux impôts en tant que sculpteur indépendant.
Tout démarre très bien pour le sculpteur qui se voit proposer plusieurs salons et galeries. Il est demandé au carrousel du Louvre pour le Salon des Beaux-Arts de Paris en Décembre 2002, dont le thème était « l’Europe vue par les artistes ». Il y présente « Harmonie », sculpture d’un symbolisme planétaire.
En 2002, il crée également une sculpture de taille humaine symbolisant « l’Ecoute. »
2003 : Il est parmi 10 sculpteurs sélectionnés pour le concours Jean Moulin.
Cependant, le jury a choisi un sculpteur local pour ériger 2 statues monumentales de Jean Moulin : une à Béziers ville de sa naissance, et la même à Caluire ville de son arrestation.
2004 : Le site Internet lui permet de réaliser sa toute première vente.
C’est à ce moment-là qu’une Caisse Sociale profite d’un état de faiblesse (arrêt de travail) pour falsifier 2 textes de loi, afin de lui imposer une affiliation à la Maison Des Artistes. Ce n’est qu’en 2007 qu’il découvre qu’il n’a jamais été affilié à la MDA qui, elle-même, lui écrit : « l’affiliation n’est pas fondée ».
Les frais de fonctionnement de l’activité Sculpture ont ainsi été taxés pendant plusieurs années, ce qui a rendu impossible le développement de son art (salons etc. ...).
2008 : Il fait appel à la Justice et s’attend donc à être remboursé afin de pouvoir assurer l’expédition aux USA de sa sculpture « Rêveries » qu’un décorateur californien réputé voulait proposer à ses clients. Le juge refuse de lui donner raison, et faute de récupérer une somme importante d’argent surtaxé, Jean-Paul Floch ne peut pas saisir cette excellente opportunité de se faire connaître aux USA.
A 2 reprises (2008 et 2022) la falsification de la loi est dissimulée. La Justice refuse donc le remboursement des indus, malgré le fait que l’Administration Fiscale ainsi que les 2 autres Caisses Sociales de l’époque donnent 100 % raison au sculpteur.
2024 : La Justice vient de conclure textuellement : « les faits dénoncés ou révélés dans le cadre de cette procédure ne sont pas punis par un texte pénal ».
A chacun de tirer ses propres conclusions ...
Et pour terminer, une noble pensée inspirée par son analyse et interprétation de « La Joconde » :
« L’Art est une Science qui transforme le Son et la Lumière par l’harmonisation du ralentissement vibratoire de ces ondes énergétiques, imposé par ce monde de la matière, permettant à nos yeux et nos oreilles d’informer notre être intérieur d’une autre Réalité.
L’illusion du temps et de l’espace qui nous habille en ce monde de la matière, s’évanouit dans l’aura d’un chef-d’œuvre. »
Dernière mise à jour : 23 juillet 2024