guerre mondiale 1914 1918
Mon grand père maternel, Lillois , a été blessé à deux reprises : au chemin des dames puis à Verdun. Il a été évacué dans une charrette de cadavres. Un homme l'a vu bouger un bras qui pendait, et l'a ainsi sauvé. Blessé à 80%, évacué et soigné à l'hôpital de Vannes où il est resté très longtemps, il a épousé sa jolie infirmière (Finistérienne) ma grand mère.
Les récits de ma mère ont peut-être joué dans ma vocation (je suis kinésithérapeute). En effet, mon grand-père a inventé un système de poulies pour rééduquer son bras très handicapé.
Nous habitions une maison en bois qu'il avait construite de ses propres mains, et ma mère racontait qu'il s'est rééduqué lui-même par le courage et par le travail et ce, jusqu'à la fin de sa vie. Il avait aussi perdu un œil à la guerre d'où un œil de verre. Il avait 1 bout d'os de mouton dans la jambe à son arrivée sur Vannes, d'où plusieurs opérations.
Mort à l'hôpital en 1974, les médecins avaient découvert sur les radios de son crâne plusieurs éclats d'obus.
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Les récits de ma mère ont peut-être joué dans ma vocation (je suis kinésithérapeute). En effet, mon grand-père a inventé un système de poulies pour rééduquer son bras très handicapé.
Nous habitions une maison en bois qu'il avait construite de ses propres mains, et ma mère racontait qu'il s'est rééduqué lui-même par le courage et par le travail et ce, jusqu'à la fin de sa vie. Il avait aussi perdu un œil à la guerre d'où un œil de verre. Il avait 1 bout d'os de mouton dans la jambe à son arrivée sur Vannes, d'où plusieurs opérations.
Mort à l'hôpital en 1974, les médecins avaient découvert sur les radios de son crâne plusieurs éclats d'obus.