Sourire de la Joconde
Léonard de Vinci a réuni, en un seul sourire, deux expressions qui s’attirent et se repoussent sans pouvoir se séparer. Le sourire particulièrement mystérieux de Mona Lisa est, en fait, un double sourire. J'ai moi-même construit sur ce principe le sourire de ma sculpture Nostalgie, inspiré d'un dessin de Michel Ange représentant Cléopâtre.
Le sourire tranquille de Mona Lisa (côté droit du visage) accueille le regard profond de son peintre. Lui, tout près d'elle, traverse le voile humide des yeux de Mona Lisa afin de donner à sa chair une forme en harmonie avec la brillance de son coeur.
Regardez la photo renversée (photo 2 en cliquant sur la flèche) et vous noterez que la zone la plus lumineuse, dorée comme le soleil, est située au niveau du coeur, en plein centre de la composition. Combien il a dû ressentir les battements de ce coeur pour figurer des broderies imperceptibles à l'oeil nu, en transparence sous le voile. Ceci prouve bien que le voile a été ajouté dans un 2ème temps. Cette proximité accentue l'intensité du caractère éthéré de l'union du modèle à son peintre, née des longs moments du silence des poses.
La lèvre supérieure de Mona Lisa est subtilement prête à s'entrouvrir comme si elle était sur le point d'offrir sa sensualité à la pureté du regard qui réchauffait son coeur. La lèvre supérieure de l'autre côté est plus ferme. Elle montre une sorte de retenue, cependant très douce, assurée par la bajoue naissante qui traduit le côté volontaire de Léonard de Vinci.
La petite boule du menton, légèrement relevée par rapport au bas d'une mâchoire bien enrobée, est due à une contraction musculaire. Ce genre de contraction incontrôlable vient d'une émotion retenant les larmes, qu'elles soient de tristesse ou bien de bonheur.
Léonard de Vinci a retravaillé ce tableau jusqu'à la fin de sa vie. Peut-être a-t-il voulu, avant de quitter ce monde, indiquer la quête de toute sa vie : l'expérience intérieure de l' Amour.
A-t-elle été humaine avant de devenir mystique ? La modification des 2 doigts de la main gauche de Mona Lisa donne l'impression anatomiquement parfaite qu'elle cachait un mouchoir. Etait-elle enrhumée ou bien a-t-elle versé quelques larmes ? Je ne pense pas que Léonard de Vinci ait apporté cette modification pour un rhume. A-t-il voulu signifier, par ce symbole pudiquement caché, la souffrance de la séparation, en ce monde, d'un amour réciproque, vibrant au-delà de la morale construite par des règles et normes sociales? Est-ce un symbole d'Amour Universel de son âme incarnée, souffrant de la séparation nostalgique du Tout : cette forme d'amour nostalgique dont Rûmi et Hafiz se languissent dans leurs poèmes?.....
De cette profonde UNION éthérée, leurs regards ainsi que leurs lèvres se sont unis pour toujours dans le portrait de la Joconde, irradiant ainsi la vibration d'une forme très élevée de l'Amour : un amour qui défie les limites du temps et de l'espace.
Interprétation du tableau de La Joconde déposée dans sa totalité le 24 Janvier 2007 :
copyrightfrance 2007 texte déposé le 24 janvier 2007
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Le sourire tranquille de Mona Lisa (côté droit du visage) accueille le regard profond de son peintre. Lui, tout près d'elle, traverse le voile humide des yeux de Mona Lisa afin de donner à sa chair une forme en harmonie avec la brillance de son coeur.
Regardez la photo renversée (photo 2 en cliquant sur la flèche) et vous noterez que la zone la plus lumineuse, dorée comme le soleil, est située au niveau du coeur, en plein centre de la composition. Combien il a dû ressentir les battements de ce coeur pour figurer des broderies imperceptibles à l'oeil nu, en transparence sous le voile. Ceci prouve bien que le voile a été ajouté dans un 2ème temps. Cette proximité accentue l'intensité du caractère éthéré de l'union du modèle à son peintre, née des longs moments du silence des poses.
La lèvre supérieure de Mona Lisa est subtilement prête à s'entrouvrir comme si elle était sur le point d'offrir sa sensualité à la pureté du regard qui réchauffait son coeur. La lèvre supérieure de l'autre côté est plus ferme. Elle montre une sorte de retenue, cependant très douce, assurée par la bajoue naissante qui traduit le côté volontaire de Léonard de Vinci.
La petite boule du menton, légèrement relevée par rapport au bas d'une mâchoire bien enrobée, est due à une contraction musculaire. Ce genre de contraction incontrôlable vient d'une émotion retenant les larmes, qu'elles soient de tristesse ou bien de bonheur.
Léonard de Vinci a retravaillé ce tableau jusqu'à la fin de sa vie. Peut-être a-t-il voulu, avant de quitter ce monde, indiquer la quête de toute sa vie : l'expérience intérieure de l' Amour.
A-t-elle été humaine avant de devenir mystique ? La modification des 2 doigts de la main gauche de Mona Lisa donne l'impression anatomiquement parfaite qu'elle cachait un mouchoir. Etait-elle enrhumée ou bien a-t-elle versé quelques larmes ? Je ne pense pas que Léonard de Vinci ait apporté cette modification pour un rhume. A-t-il voulu signifier, par ce symbole pudiquement caché, la souffrance de la séparation, en ce monde, d'un amour réciproque, vibrant au-delà de la morale construite par des règles et normes sociales? Est-ce un symbole d'Amour Universel de son âme incarnée, souffrant de la séparation nostalgique du Tout : cette forme d'amour nostalgique dont Rûmi et Hafiz se languissent dans leurs poèmes?.....
De cette profonde UNION éthérée, leurs regards ainsi que leurs lèvres se sont unis pour toujours dans le portrait de la Joconde, irradiant ainsi la vibration d'une forme très élevée de l'Amour : un amour qui défie les limites du temps et de l'espace.
Interprétation du tableau de La Joconde déposée dans sa totalité le 24 Janvier 2007 :
copyrightfrance 2007 texte déposé le 24 janvier 2007